Edito 6 novembre : Le Dieu des vivants

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Le Dieu des vivants

Durant le mois de novembre nous avons à cœur de célébrer des messes à l’intention de ceux qui nous ont quitté durant l’année.

Mais si notre Dieu est le Dieu des vivants et non des morts nous pouvons nous demander l’opportunité de ces célébrations. D’autant plus que Jésus nous enseigne : « Laisse les morts enterrer les morts » (Lc 9, 60).

Et en même temps Dieu a mis dans notre cœur le désir du bonheur. Si le bonheur devait disparaitre, alors nous vivrions dans l’angoisse de voire notre bonheur disparaitre. Il nous faut donc penser que notre bonheur parfait se joue dans la vie éternelle, le bonheur n’est pas quelque chose d’éphémère. Dieu nous a créé pour la vie éternelle. Il y a quelque chose en nous qui ne meurt pas, qui ne disparait pas et qui peut accueillir ce vrai bonheur.

La célébration des obsèques, les messes célébrer à l’intention des défunts nous permettent de recevoir les grâces dont notre proche a besoin pour accueillir la miséricorde de Dieu. Les grâces que nous recevons nous élève et les élèvent. Nous entrons ainsi dans le mystère de la communion des saints : « ce qui élève l’un, élève les autres » (Maurice Zundel). En effet peut être que le défunt n’est pas encore dans un état de recevoir ces grâces selon la vie qu’il a mené et notre lien et il a besoin de nos prières pour les recevoir.

La communion des saints, c’est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ, un lien mutuel et une solidarité entre les vivants et les morts. C’est cela que nous exprimons quand nous portons des fleurs sur les tombes le jour de la Toussaint. Bien que la messe soit célébrée pour tous, il est possible d’offrir des messes à l’intention des défunts.

Le sanctuaire de Montligeon porte une attention toute particulière à ces défunts qui ont besoin de nos prières.

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