Edito 23 octobre : un homme juste

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Devenir un homme juste

Dans l’ancien testament le terme « juste » désigne d’abord Dieu (Ps 147 repris dans les actes des apôtres 1, 24). Puis cela désigne ceux qui ressemblent à Dieu Abel, Noé, Job… Plus près de Jésus, c’est Joseph qui nous est présenté comme un homme juste (Mt 1, 19). Ils sont ajustés à Dieu.

Jésus déclare le publicain « juste », ajusté à Dieu, parce qu’il s’est mis en vérité face à Dieu, il a pris conscience de ce qui l’empêche de ressembler au Dieu saint : son péché. Et il implore Dieu de lui venir en aide « Mon Dieu, montre toi favorable »

Sa justification est un don que Dieu fait par l’Esprit Saint, mais auquel nous avons accès que par la foi. Par l’acte de foi le publicain reconnait la grandeur de Dieu et que son amour permet de montrer sa miséricorde. Et ainsi il nous attire à lui.

L’Église nous enseigne dans le catéchisme de l’Église catholique :

La grâce du Saint-Esprit a le pouvoir de nous justifier, c’est-à-dire de nous laver de nos péchés et de nous communiquer « la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Rm 3, 22) et par le Baptême (cf. Rm 6, 3-4) :

« Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que le Christ une fois ressuscité des morts ne meurt plus, que la mort n’exerce plus de pouvoir sur lui. Sa mort fut une mort au péché, une fois pour toutes ; mais sa vie est une vie à Dieu. Et vous de même, regardez-vous comme morts au péché et vivants pour Dieu dans le Christ Jésus » (Rm 6, 8-11).

La justification établit la collaboration entre la grâce de Dieu et la liberté de l’homme. Elle s’exprime du côté de l’homme dans l’assentiment de la foi à la Parole de Dieu qui l’invite à la conversion, et dans la coopération de la charité à l’impulsion de l’Esprit Saint qui le prévient et le garde :

Quand Dieu touche le cœur de l’homme par l’illumination de l’Esprit Saint, l’homme n’est pas sans rien faire en recevant cette inspiration, qu’il peut d’ailleurs rejeter ; et cependant il ne peut pas non plus, sans la grâce de Dieu, se porter par sa volonté libre vers la justice devant Lui.

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