« Plus de 90 % des familles d’élèves scolarisés à Mazenod ont presque tout perdu : jardin de cultures vivrières, bétails, maison, manuels scolaires trempés et d’autres emportes par la tempête, uniforme scolaire, petits commerces…
La situation est catastrophique.
C’est encore pire pour la Sainte famille, l’école de Toirac.
Les professeurs sont eux aussi dans la même situation.
Au Collège-Lycée-Séminaire, le bâtiment a pu tenir (car les toits sont en terrasse) ; mais toutes les vitres sont envolées.
Bibliothèques, salle d’informatique, Direction, salle des profs, salles de classe inondées.
Pour l’instant, ils ne peuvent pas penser au charbon.
L’important c’est de libérer les routes pour les cas de maladies, le transport.
Ensuite, récupérer ce qui peut l’être encore, bien assécher les quelques morceaux de vêtements restants
En bref :
À Mazenod : trois toitures sont emportées : l’auditorium, la résidence des petits Séminaristes, et la maison de Frère Dominique
Dans notre petite ville de Camp-Perrin, aucune construction dont la toiture est en tôle n’a pu tenir ; environ 97 % des maisons sont sinistrées.
À Toirac, presque toutes les maisons sont écrasées (maçonnerie d’argile, toit en tôle)
Notre construction à Toirac s’apprêtait à recevoir du béton ; les deux dernières parties sont emportées.
En photo, une photo de la maison d’une maman de notre élève (ste famille) Jacqueline qui a sept ans
Pour le compresseur: c’est Ford Maverick ou bien Terrano
Photo : La maison de mes parents (Maman et Grand Mère)
Photo : Demeure des parents Jude, un élève de la Ste Famille (11 ans)
Photo : La maison de Frère Dominique en face de chez moi
Demain, je pars à Toirac pour mieux évaluer les dégâts. Je t’enverrai les photos récentes, s’il ne pleut pas (en effet la pluie supprime les télécommunications).
Pour l’instant, on conseille aux gens de bouillir l’eau.
Mais, le problème : pas de charbon de bois sec, pas de sous pour acheter du gaz.
Durant le cyclone j’ai dû m’abriter dans la voiture.
La photo : mon frère qui m »accompagnait pour aller à Toirac. Pour l’instant, on fraie les chemins.
À Mazenod, on a fini de libérer l’allée en piéton des arbres effondrés. »
Père Paul AUGUSTIN
Pour Henri Segond (Directeur Notre-Dame du Bel Air, avec une association de parents qui soutient le P. Sincère)
Les besoins sont :
1) alimentaire pour les enfants et les familles de Toirac
2) médicaments pour traitement d’eau potable et prévention du Choléra (pastilles de purification, comme Micropur)
3) reprise de la construction pour relancer l’année scolaire